On n'en saura pas plus.
Pour le besoin d'eau de l'industrie de la microélectronique, on peut lire ça :
https://gauthierroussilhe.com/articles/eau-et-puces-electroniques-l-avenir-climatique-et-industriel-de-taiwan

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Je me demande si l'électronique organique genre https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1369702106714444 est meilleure pour la planète (j'adorerais avoir une date limite d'utilisation optimale sur mon processeur, à garder au frigo), ou si c'est fait avec des saloperies comme du benzène encore pire que l'électronique silicium.

Faudrait ptet que je commence par lire jusqu'au bout l'abstract du papier que je pointe, honte honte.

Cela dit si les usines de circuits et les mines de lithium posent des pb environnementaux dans notre jardin, au lieu de bousiller l'environnement d'autres gens loin de nous, ça ramènera peut-être les discours sur "le véhicule autonome électrique qui va sauver le climat" à de plus justes proportions.

Clair que vu l'électronique actuelle, le "SUV electrique pour sauver le climat" est un thème aussi agaçant que récurrent.

Mais là je rêvais de circuits électroniques sans silicium, moins polluants si possible. Y'a bcp de hits scholar sur "green organic electronics". Ca sent bon mais je suis trop nul pour être sûr de comprendre. Et toi ?

Genre "Eumelanin biodegradation reaches 37% [...] and residual material is found to be without phytotoxic effects." 😍
https://www.nature.com/articles/s41467-021-23227-4

c'est un champ vaste et peu exploré. Les efforts sont sur l'efficacité des processeurs = des puissances de calcul incroyables pour une consommation d'énergie constante depuis des années. Bénéfice connexe, les "petits" microcontrôleurs consomment de moins en moins d'énergie et de ressources (donc prix mini).

Révolutionner à la fois les matériaux, la production et la conception c'est un sacré chantier. des briques existent https://www.edn.com/epson-claims-the-worlds-first-flexible-8-bit-asynchronous-microprocessor/

Alors là je crois qu'on parle bien de remplacer les puces elles-mêmes, mais comme d'hab, j'ai du mal à comprendre de quoi ça parle, exactement. Le truc qui me surprend, c'est la date : Je me demande ce qui s'est passé de ce coté en 10 ou 15 ans.

C'est peut-être les ancêtres des écrans de liseuse flexibles vendus par WaveShare (https://www.waveshare.com/2.13inch-e-Paper-HAT-D.htm) qui contiennent un max d'electronique (https://www.youtube.com/watch?v=MsbiO8EAsGw).

Mais on peut calculer avec ? Et est-ce polluant ? 🤷

si c'est miniature, programmable et que ça fait des calculs, pour moi c'est une puce, quels que soient les matériaux. 🐞 😁

Electronique sur polymères avec des procédés "basse température", électronique sur matériaux biosourcés, électronique biodégradable, tout ça c'est des pistes intéressantes, comme ça peut être des fausses pistes si c'est peu durable, peu fiable, peu efficace en énergie (à l'usage). Sans bilan énergie + matériaux sur le cycle de vie, dur de juger.

Mais en plus si on se rappelle qie le numérique est un formidable accélérateur de tout le reste, donc un instrument anti sobriété caractérisé, je ne suis pas sûre que l'avènement d'une électronique verte en elle-même (zt donc non limitée par des pb de matériaux, ni la pollution engendrée, etc.) serait une si bonne nouvelle que ça. 1/2

C'est le même argument que : si la fusion nucléaire marchait et offrait une source d'énergie propre, abondante, tout ça, et bien ce serait la cata. Ça permettrait d'encore plus massacrer l'environnement.
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c'est un argument qui peut se tenir en effet.

On peut penser qu'il "suffirait" de mettre les gens à la diète énergétique pour que les usage énergivores disparaissent. On retombe dans le schéma de pensé des "ligues de tempérance" et on a vu ce que la prohibition a donné aux États-Unis : conso qui demeure, mais économie mafieuse qui explose ... et s'installe durablement.

Il y a aujourd'hui des usages permis par la technologie qui semblent répondre à des besoins humains profonds (communiquer, créer, partager, faire communauté, même à distance) et je vois mal comment imposer une sobriété sur ces aspects là sans faire face à une résistance forte.

C'est peut-être un manque d'imagination de ma part mais j'ai vraiment l'impression que ce génie ne pourra pas être remis dans sa lampe.

Oui, mon rêve n'est pas de revenir aux années 50, mais de permettre aux gens de maîtriser les nouvelles technologies (usage convivial au sens Illich), au lieu du contraire: l'asservissement des gens par les machines et des publicitaires.

Je ne rêve pas de retour en arrière, d'arrêter les technos, mais de retrouver ce dont on a vraiment besoin, puis de le faire de façon soutenable pour tout le monde.

La définition de "ce dont on a besoin" risque d'être compliquée.

Oui, définir le besoin après un siècle de publicité débridée va être coton. En ce moment, j'envisage une approche Oulipo. Ajouter des contraintes arbibraires, pour voir si on arrive à utliser le machin. #ZealOS et son OS+compilo+shell+environnement graphique en 100k lignes max me semble intéressant.
#uxn pose la contrainte de binaires de 4k max.
#gemini interdit les évolutions du protocole.
Et si la contrainte des programmeurs libérait les utilisateurs?

:

"Et si la contrainte des programmeurs libérait les utilisateurs?"

Magnifique, je note cette phrase. La contrainte a toujours été source de créativité artistique, d’humanité.

C’est la non-contrainte qui est inhumaine.

Je regarde cette convo de loin, un truc que j'aimerais contribuer: pour faire un programme qui roule rapidement, il faut le faire sur un ordi lent.

uxn pose 64kb comme contrainte.